Tout d'abord, faut savoir que Soiz' et moi, on aime bien ne PAS faire les choses comme tout le monde. Louper le passage de Yodélice à l'Alhambra puis à la Cigale puis au Bataclan (m'enfin bon l'Olympia c'était pas mal  non plus xD). Voir notre date du big show de Lady Gaga reportée deux fois de suite à cause des grèves puis de la neige. Ne pas trouver de places assises côte à côte au spectacle de Vanessa Paradis... par exemple. Tout ça fait entre autres que ça faisait un bail que j'avais pas fait de concert en fosse and I truuuuuely missed it O__o. La chaleur sur la tête et la clim dans les fesses, les gens qui sont plus grands que toi, qui sautent dans tous les sens et qui te bousculent au passage, brailler comme une dingue et puis avoir méga soif et penser amèrement à sa bouteille d'eau interceptée par la sécu avant d'entrer dans la salle, resortir de là avec cette furieuse de danser/chanter all night long dans le noir et la vague impression d'avoir fait un peu la folle toute la soirée => this iiiiiis GREAAAT 8-D.

Anyway, Maxim c'est un beau gosse qui se la pète... et ça marche. Même si je préfèrais très nettement l'époque Popstar, c'est à dire = jeune et rasé (et en train de coacher ma ptite Claaaire) xD. Et là où j'ai cru faire une syncope, c'est quand Simone alias Marion Cotillard - qui est so damned beautiful and smart - a fait irruption sur scène, UNE GUITARE ELECTRIQUE A LA MAIN (nom de Dieu, qu'est-ce que cette fille ne sait PAS faire au juste ?) : alors là, oh lala, OH LA LA !

 

Bilan en plusieurs objectifs Yodélièsques pour ma part : 
 

● Parvenir à écouter Talk to me - cette magnifique song - sans me ruiner complètement le moral : "Baby talk to me, please talk it's me, talk to me... Seems like the sun is shining on everyone but me, won't you talk to me, this is getting scary...". ♥ Oh-My-God !

● Apprendre à jouer Sunday with a flu à la guitare = trooop pêchu, trooop bon, même si lucky me ma guitare n'a pas la forme d'une pseudo tête de mort comme la sienne =D

● Cesser de me dire que je suis trop dèg de ne pas avoir vu Five thousand nights en live each time I'm listening to it (mais je n'en resterai pas moins trop dèg, soyons clairs !).

● Passer ces trois chansons fabuleuses dans mon mp3 (nan mais j'attends le déluge ou quoi ?) !

Partir c'est recréer ailleurs un peu de chez soi mais il y a des chez soi comme ceux-là qui ne se refont pas. L'ambiance étoilée de ma chambrette bleue, l'odeur de ma maison dans le Var, la mezzanine du théâtre... la poussière de l'Espace cirque.

Et puis parfois aussi, ce n'est plus un lieu : c'est juste un état d'esprit. Être tour à tour surpris, enchanté, ému, mort de rire. "Horse... you can not sleep here, can you ? Horse ? Take your madam and go away ! Horse... HORSE ??? I exiiiist !!! Up ! Up ! Ok... One leg... Goood horse...".

Là-bas, je suis Alice au pays des merveilles - version Tim Burton, (en brune et en nettement moins niaise, cela va de soi xD)  La reine de coeur danse le tango avec un violoncelle, le chapelier fou enfile de jolies ballerines rouges, le cheval est aussi espiègle que le chat quand il s'endort au milieu du chemin, la maîtresse d'école a des airs d'Hélèna Bonham Carter au naturel avec son manteau bleu velours et c'est elle qui joue aux cartes. Je redeviens toute petite et le temps me file entre les doigts. "There is a butterfly in the garden. The butterfly comes on my nose. He looks at me with BIG eyes." Quand je sors du chapiteau je suis encore un peu sonnée de m'être endormie au pied d'un arbre, avec un livre sur les genoux, dont je ne peux raconter l'histoire car personne ne me croirait... et puis je retrouve mon chat (ok la chute de cette belle métaphore est catastrophique je m'en excuse).

Tout ça pour dire qu'il n'y a pas de chapiteaux dans Kensington gardens, que j'aurais raté le mariage de William et Kate à peu de choses près mais qu'il y a des moments comme ça qui ont quelque chose de magique et pour lesquels, ça valait quand même le coup de revenir.

On a tous besoin d'un plus grand que soi pour attraper les étoiles quand elles se font la malle un peu trop loin. Quelqu'un qui ne veut pas forcément qu'on soit aussi grand et fort, à la hauteur. Qui n'attend de nous qu'un sourire, ou deux. Qui nous laisse le droit à l'erreur et ne nous jugera jamais responsable de nos propres bêtises. Quelqu'un qui nous permet ne pas être toujours courageux. "Qui connaît tous nos défauts et qui nous aime quand même". Quelqu'un qui nous relève sans chercher à savoir pourquoi on est tombé si bas. Qui nous protège des coups, des gens, du temps. Qui relativise notre rapport à tout. Et qui nous tend la main. Comme un frère ou un immense Teddy Bear. Quelqu'un qui soit un peu notre super héros.

Joyeux Anniversaire Y♥

- London -
Chap 16 : "...in our little hideway beneath the waves."

weather

C'est un peu comme dans Les choristes, vous savez : "ce beau temps les rend tristes...". Improbable, hein. Qu'un rayon de soleil puisse parfois vous évoquer le contraire d'un sourire. Que je pense toujours un peu à l'envers des gens et du temps. Que Paris sous ce beau ciel bleu me soit si antipathique et me ramène tout droit assise sur une touffe d'herbes au beau milieu de Hyde park, au bord d'un bassin, avec un paquet de cookies à la main, parmi tous ces gens et ces enfants Londoniens qui ne font plus partie de mon décor. C'est bon d'avoir le droit d'être quelqu'un d'autre pour d'autres, loin d'ici, pendant quelques temps. De savoir qu'on peut refaire sa vie ailleurs, que le soleil brille aussi sur l'Angleterre.
Ce samedi-là, j'ai pris Londres dans mes bras et j'y ai laissé un bout de moi comme j'ai laissé beaucoup d'amour dans la petite main d'Emma, la veille, en passant le portail du lycée français Charles de Gaulle pour la dernière fois.

Et puis comme l'Eurostar a un nom d'étoile filante et qu'il n'attend pas, on a rendu les clefs du 81, 8A et on est rentré chez nous, recommencer tout ça en étant les mêmes qu'avant mais en différent. Qu'est-ce qui fait le plus mal au coeur des gens, les souvenirs malheureux ou les bons souvenirs... finalement ?
 

- London -
Chap 15 : "Elémentaire mon cher Watson !"
 

Okaaay people, je croule sous le taff en ce moment (....hmm, non c'est à "croûte" qu'il y a un accent circonflexe xD) et ça va être comme ça jusqu'à fin juin, mes pauvres z'amis ! En fait, je n'ai rien foutu pendant pratiquement un mois et demi alors voilà, je paye les conséquences --'. A Londres par exemple, ma super copine coloc Raphaëlle-Eugénie-Marie voulait absolument take a look at the Sherlock Holmes museum et bon, je ne pouvais indéniablement pas la laisser y aller toute seule tellement elle a un sens de l'orientation de m**** donc - pour éviter d'avoir à la repêcher à 22h à Scotland Yard - je l'ai accompagnée up in Baker street, instead of working on my oral exams. Comme dirait Perrine, il faut bien trouver un coupable quelque part ^^. Perrine aurait été un étrange Sherlock Holmes... ! La suite en images, réduites pour sauvegarder la réputation de certaines parce qu'on dirait clairement que la petite R.E.M --> eeeh meuf, t'as les initiales d'un méga groupe de rock !! <-- vient de se fumer un gros champignon hallucinogène à voir sa tête ahurie aux côtés de cet imposteur déguisé en Dr Watson ! Et on embrasse fort nos copines de licence et de bi-licence pour lesquelles on a eu une tendre pensée face au chien des Baskerville... (oui oui, ce fameux partiel où j'avais eu 1/20 !).