Sauvagement arrachée du "Vivre à ***" puis fraîchement scannée, redimensionnée, blablabla [ non mais je n'ai que ça à foutre en ce moment, c'est sûr ! ] : voici la ...PAGE - j'ai failli dire "double-page" mais faut pas charrier non plus - commémorative (huhu ^^) du passage de Jenifer Bartoli dans notre petit théâtre de banlieue. Ô le bel artiiicle violet ^^. Il était là, planté entre le "concours du balcon le plus fleuri" et les explications du "plan d'aménagement de la fontaine truc-muche" par le maire ; il m'a sauté au coeur. Jenifer Bartoli genre Jenifer de la Star Academy quand même. Je suis TRES fière, qu'on se le dise. On le saura que j'écoute tout et n'importe quoi (comment ça SURTOUT n'importe quoi ?!!).
 

Vous savez ce que c'est, les gens qui sont venus de loin, qui sont là depuis 7h du matin, les posters, les bracelets fluos, les flashes des appareils photos, les enfants qui demandent des autographes, les refrains qu'on fredonne TOUS (ouais, même les ex-anti-Jenifer-subitement-convertis), les mains qui se tendent dans l'espoir d'attraper on ne sait pas trop quoi, quelques étoiles peut-être, un bout de la voie lactée tracée par la voix de celle qu'on adule, ou simplement quelques paillettes en souvenir. D'ailleurs vous ne savez peut-être pas ce que c'est mais moi, je le sais tellement tout ça. Pour sûr, on est loin de Shakespeare mais qu'est-ce qu'on en sait dans le fond : il aurait sans doute drôlement apprécié, Shakespeare, une Juliette en jupette courte avec une guirlande électrique autour de la taille =D. Alors moi, je fais comme elle tu vois, "je danse jusqu'à rire, je prie le jour de ne jamais revenir", je regarde la foule, la salle, la scène. J'en prends pleins les yeux, les oreilles et le coeur. Ca me rappelle ce temps-là* où j'étais comme eux, au premier rang. Et comme souvent là-bas, j'ai la vague impression que le monde a l'air un tout ptit peu meilleur...