Jeudi soir, au cirque. D'abord, on m'a dit d'appeler Soiz dans les bureaux En fait, je ne savais pas que Nade avait mis le renvoi sur l'autre téléphone, du coup je suis tombée sur une cliente en attente sur la ligne et je me suis mise à brailler bêtement : "Poulette, bouge tes fesses, on décolle dans 10 minutes ^^ - Pardon ?! - OUUUPS !!!!". Après quoi, Samia a négligemment renversé sa canette entière de Minute Maid à la pomme sur mes billets. Après quoi j'ai retrouvé un Maltezer fondu dans le radiateur, qui dégageait une forte odeur de chocolat grillé dans toute la caravane. Après quoi, j'ai eu droit à un court-circuit électrique qui, en grillant ma guirlande de loupiotes clownesques, m'a plongé dans le noir et sans chauffage pendant tout l'entracte ^^

Vendredi soir, j'ai fait le téléphone. Qui n'a pas sonné. Alors j'ai fait des ptits dessins sur des post-its que j'ai collés un peu partout comme à Solstice, en attendant que Soiz descende et qu'on puisse partir prendre le bus des vacances. Il a bien raison ce Joe Dassin : "on fait c'qu'il faut, on tient nos rôles. On se regarde, on rit, on crâne un peu. On a toujours oublié quelque chose, c'est pas facile de se dire Adieu". On n'en était pas aux adieux m'enfin les au revoirs de vacances entre nous c'est toujours délicat. On a tous ces mots coincés dans la gorge qui ressortiront tout seuls par textos 10minutes après qu'on se soit quitté. C'est dingue ce qu'on peut être cons quand on grandit, de ne pas oser dire des choses toutes bêtes comme :"je t'aime, tu vas me manquer...". Hmmpff ! Gourdes.