Je suis unique et tu m'adores. Un peu plus et j'en passais à travers les barreaux de mon lit mezzanine, portable inclus. Comme quoi ça vaut le coup de mettre beaucoup d'amour dans l'extrême simplicité de quatre mots et de quelques bricolages maladroitement cousus. J'ai l'impression d'être un peu Père Noël face à ton enthousiasme émotionnellement démesuré (!) devant mes cadeaux breloques. A l'heure actuelle, je m'excuse aussi surtout d'avoir l'air parfaitement narcissique et possessive ; c'est qu'on prend tous un peu la grosse tête quand on décroche la déclaration d'amour ou d'amitié qu'on a longuement convoitée. Comme ce pot de confiture perché au dessus du placard quand même le tabouret reste trop petit pour l'atteindre. Et t'as beau avoir deux têtes et ces foutues années de plus que moi, je n'ai plus besoin de tabouret car maintenant, entre Choupie et Bounty ou Bounty et Choupinette, c'est toi toute seule qui fait les câlins. 
 

" C'est du bonheur en barre [...] "