A la montagne, tous les ans, il y a des choses qui changent ( => les prix !) et des choses qui ne changent pas : le temps de préparation au réveil et la motivation qui diminue proportionnellement aux jours qui passent et aux courbatures acquises chacun de ces jours [problème de proportionalité simple composée !], l'odeur des casiers du local à skis de l'hôtel, le forfait électronique qui ne se déclenche PAS toujours quand on arrive à toute berzingue dans le tourniquet des remontées mécaniques - qu'on finit donc par se prendre de plein fouet dans les côtes, les bleus derrière les mollets causés par la délicatesse des télésièges, le petit coup de stress de savoir si on aura le temps de ranger ses skis ET de monter dans l'oeuf qui part avec, le rituel du nez qui coule - élégamment illustrée par Raphaëlle ci-dessus ^^, récupérer le seul tir-fesse cassé, avoir la trace des lunettes sur la figure et les oreilles qui pèlent (comment ça ces trois derniers points me sont essentiellement relatifs ?!).
Autre fâcheuse habitude : ne pas faire tomber son plateau au self (en évitant soigneusement la pente de neige, le crétin qui a foutu sa chaise longue devant la porte et la méga-marche qui se trouve TOUJOURS entre la terrasse et l'entrée du restaurant !). Et comme dirait Soledad Bravi [ Ndrl : illustratrice de la BD des Paresseuses ] : "je peux parce que j'ai fait du sport et qu'en plus il fait froid !". Tout réside en effet dans cette logique typiquement féminine selon laquelle 2 pistes = 1 barquettes de frites, 3 pistes = 1 assiette de Penne sauce Reblochon, 4 pistes = 1 tartifleeeeeette ^^ (le gâteau chocolat-noix de coco c'était un supplément pour la remontée du garage avec ces infames chaussures en portant les skis sur les épaules et en essayant d'assommer personne au passage !).
C'est pour dire à quel point c'était bien !! :-p