1 mois. Sans manger de tartes aux pommes cramées totalement sèches et insortables en public à longueur d'après-midi ni de fondant au chocolat industriel à 4h du matin. Sans goûter de la Pelforth d'Agathe en lustrant le comptoir, en chantant à tue-tête avec Samich et Nade, en attendant que les chefs reviennent de mission (ni avoir mal à la tête toute la nuit et toute la matinée suivante à cause de la Pelforth !). Sans faire la plonge dans un évier plus petit que les plats et toujours bouché, avec des torchons troués et qui ne sèchent jamais. Sans me plaindre des tupper-wares de carottes rapées d'il y a trois jours, des salades de poivrons crus et des petits pois qu'on sert à la fourchette et du melon qu'on coupe au couteau en plastique dans une cour d'école, en pleine rue ou près d'un chapiteau. Sans cette ambiance de cantine de colonie de vacances qui se terminait toujours au soleil sur la dalle ou la marche, dans mes râleries et l'odeur de vos clopes...
 

Minie et Minie ont assorti leurs tabliers à nos nappes, Nath est une serial-killeuse de pâte à pizza, avec Fanny les baguettes sont livrées sur des roulettes, Soiz est une barwomaid hors paire et Billal a sorti son bavoir... mais dans mes souvenirs uniquement. Avec vous c'est sûr ; c'est 3kgs en moins sur les cuisses, 30 kgs en plus dans le coeur.