17h, aux gîtes : oooh c'est bôôô ^^. On fait le tour avec le proprio, je remarque un enclos de bestioles noiraudes : ça alors, des moutons ! Ronan (alias frère G.) rapplique près de moi quelques secondes plus tard : "oooh, venez voir : il y a même des cochons !!". Eh bah j'ai bien fait de me taire moi xD. Papa G vient voir ce qu'il se passe : "mais non ce sont pas des cochons, ce sont des moutons ; enfin quoi Ronan !" AAH ! Big up pour la parisienne ^^.
 

On décharge les voitures, on met en place la grande salle et puis Ronan et Papa G. s'en retournent chercher tout ce qui manque (!), nous laissant seuls toi, moi et notre montagne de fruits et légumes et gâteaux apéros xD. Alors on décortique nos vies comme on épluche nos légumes, comme à la terrasse de ces cafés et cinémas parisiens qu'on a essuyés cette année, comme d'hab, avec une pointe d'humour sur un fond de sincérité maladroite. Je me rape férocement le doigt sur la planche à découper mais je garde le sourire ; honnêtement je me serais entaillée la main sur 10 cm que je ne sentirais même pas la douleur tellement je suis heureuse de partager ces moments-là avec toi* et rien qu'avec toi. 18h, une voiture se gare et comme d'hab' aussi, tu me raconteras ça "plus tard". Cécile, Ludo, Eloise, Rachelle et Alexandra débarquent. Ils peuvent avoir l'air aussi sympa qu'ils veulent de toute façon : je suis jalouse ! Je savais bien qu'il faudrait te partager ce soir mais "pas déjà" comme disent les enfants quand on met sur pause leur film préféré pour aller prendre le bain. On rigole bien quand même, on fait connaissance autour des épluchures de carottes râpées et de concombres, on se répartit les lits. MM et Nico suivent le mouv' avec le papier cadeau que je n'ai pas trouvé hier soir à 21h quand sur un coup de génie je me suis souvenue qu'il fallait emballer l'album ! Un rouleau de papier c'est pas discret et toi tu as l'oeil qui traîne alors c'est la grosse mission pour l'emballer cet album. Tu déboules dans la chambre, MM se jette sur le lit et s'assoit sur l'emballage sauf que le bout du rouleau dépasse. Je fais genre "nous sommes en pleine conversation depuis 1/4 d'heure et c'est pa-ssio-nnant" tandis qu'MM affiche un grand sourire, un peu trop grand pour être crédible d'ailleurs... on dirait pas qu'on bosse dans un théâtre. Tu vois ou tu ne vois pas qu'on est tous là à faire des complots, nous ça nous fait rire et ça nous rapproche. Les gens arrivent au compte-goutte, je discute avec ceux dont je connais les prénoms ; c'est plus prudent. On trinque, on "buffète"... entre autres, Cécile me vante les mérites Apollonesques de tes cousins et se casse soudainement la gueule de sa chaise en disparaissant sous la table [elle est bien cette fille, elle me rappelle... moi !]. On en arrive au gâteau sur fond sonore Club Dorothéééeee : "...tes amiiis auuujourd'huiii, se sont touuus réééuniiis, ton bonheuuur on l'espèèèreuh pour ton anniversaiiire !" thanks to Gregory. Moi ça me fout une patate terrible ce quart d'heure gâteaux-cadeaux traditionnel. Tes yeux se brouillent sur les dernières pages de mon album... Bounty-moments like this may be stuck in my head for a long long time <3
 

 

23h et des brouettes (en fait j'en ai aucune idée xD), on envoie valser les tables pour laisser place au Dancefloor. Tout y passe, Indochine mais je ne me risque pas à tenter un semblant de rock acrobatique dont je ne me rappelle absolument pas les bases, la Macarena qui me renvoie de plein fouet mes années d'écoles et ma première boum, la Country touch de Cotton Eye Joe qui prend des airs de danse traditionnelle de ponts, Lady Gaga alors que je me pose pour souffler deux secondes et que tu me traînes sur la piste si brutalement que je manque de renverser ma chaise... Entre deux danses, je retourne en cuisine. Je t'engueule parce que tu fais la vaisselle, tu m'engueules parce que je fais la vaisselle. "T'es heureuse ?" * KL1 * "Merci t'es complètement folle tu te rends compte de tout ce que tu fais !". Patate, tu te rends pas compte de tout ce que je serais prête à faire pour revivre ces instants-là. Avec MM, les * KL1 * on aime bien, alors on retourne souvent en cuisine :p. Passés 3h du mat' les choses se corsent ; pour je ne sais quelle raison magique, on se met dans la tête d'inventer des chorégraphies que l'heure tardive et le taux d'alcolémie ambiant (oui pour moi qui ne bois jamais, deux verres c'est déjà pas mal !) rendent assez loufoques. On fait les zombies sur Thriller de MJ parce qu'on ne sait rien faire d'autres et puis on fait aussi les zombies sur Bad Romance de Lady Gaga parce que ça y ressemble fortement. C'est la compagnie Créole qui achève à la fois notre restant de réputation potable et notre folle nuit sur la piste ; ça c'est sûr qu'ils peuvent en rire, les oiseaux...

5h : je fais le sushi dans mon sac de couchage, Charly me flanque la lumière de son portable dans la figure avant de sombrer, MM pionce profondément, Nico ronfle, Alexandra aussi a l'air de comater... Si on avait pensé à fermer les volets, on n'aurait peut-être pas eu le soleil dans la tronche 1h plus tard. Enfin ça n'a l'air de déranger que moi alors je patiente, j'peux pas dire que je me retourne dans tous les sens parce que dans un sac de couchage c'est difficile. 9h, je me lève discrétos et profite de mon avance pour aller prendre une douche. Je sors sur le tout petit palier, je manque de te rentrer dedans de plein fouet avec ma pile d'affaires et ma big trousse de toilette ! "Oh mais il est encore tôt !" . * Big smile *, Bounty bisous du matin ; on a beau être un peu défoncé, on a toujours les yeux qui pétillent. En compagnie de quelques autres lève-tôt, on casse-croûte notre petit-dej au soleil sur la terrasse et ça fait plaaaaaaaaaaaaaaaaiz.  D'ailleurs ça fait tellement plaiz que l'heure défile à toute allure et que : "merde, mon train !". On expulse Maria au premier rond-point et on trace en Bounty-mobile jusqu'à la gare. On parle pas trop : toi parce que tu fais Shumacher, moi parce que je me cramponne en me dressant une liste dans ma tête de ce que j'aurais pu oublier ainsi que de ce que je vais bien pouvoir te dire une fois sur le quai pour te remercier. Heureusement, il me reste le billet de concert de Zazie, dédicacée par la mère Truchy en personne qui te cloue le bec. On est un peu débile, on ne trouve pas les mots mais c'est sûr nous deux, on a toujours été plus douées par textos. "Merci" parfois ça veut tout dire et puis parfois ça ne veut rien dire du tout, en plus je DETESTE les au revoir sur un quai de gare, * KL1 * ou pas. 

Je monte, je m'installe, il est flou le paysage ou alors ce sont mes yeux qui sont un peu mouillés... "You can go your own way" qu'ils me disent Fleetwood Mac feat les Cranberries, "Go your own way"...